Eh ben heureusement que le Paris-Brest-Paris n’avait pas lieu cette année. Après avoir présenté les junior(e)s et les cadet(te)s, nous vous proposons de vous présentez ou représentez nos valeureux guerriers qui ont participé à cette elle aventure l’année dernière. Et on commence par qui ???
✴️Peux-tu te présenter, Michel ?
Je m’appelle Michel MINGANT, j’ai 60 ans et je suis licencié à l’ACG depuis 2002. Je suis retraité.
✴️Michel comment as-tu trouvé cette édition 2019 par rapport aux autres ?
Mon objectif pour cette édition 2019 était de passer une 7ème fois sous la barre des 50 heures. Mais cela n’a pas été si simple. Ce fût même laborieux car mon ami Christophe Bocquet a chuté à l’aller un peu avant Fougères. Je suis donc reparti seul, avec le moral dans les chaussettes, laissant mon co-équipier derrière moi. Puis, sur les 200 derniers kilomètres, j’ai été victime du syndrome de la tour de Pise. N’ayant plus d’équilibre, j’ai chuté deux fois avant l’arrivée. J’ai rallié Rambouillet tant bien que mal mais heureux de boucler ce PBP et de pouvoir embrasser les amis finistériens avec qui j’avais roulés jusqu’à Mortagne au Perche.
J’ai été heureux de voir les 10 Gouesnousiens venir à bout de cette épreuve et j’espère qu’en 2023 nous serons encore plus nombreux.
✴️En 2023, tu vas comptabiliser 10 participations et te retrouver dans le cercle très fermé. est ce une fin en soi ? as tu une limite d’âge ?
J’ai participé à 9 PBP dont 2 en tandem. Ce n’est pas une fin en soi mais ça reste tout de même un objectif à atteindre. Quant à la limite d’âge, je répondrai non, tant que la santé me le permettra, je continuerai mais sans doute d’une façon différente. Passer sous les 50 heures ne sera plus forcément l’objectif.
✴️Nous sommes obligés d’associer Christine à tes performances tant elle t’apporte par son soutien logistique et moral. Sera t’elle encore du voyage pour la 10ème ?
Christine sera évidemment partante pour sa 8ème assistance. Elle apprécie l’ambiance et la complicité des suiveurs qui sont toujours au rendez-vous et cela lui permet de tenir la distance sur ces 1200 kilomètres éprouvants pour tous.
✴️Es-tu conscient par tes performances au PBP, ta force dégagée toute l’année dans les sorties que tu fais figure de référence dans le club et alentour ?
Je ne sais pas si je suis réellement une référence mais on me demande souvent des conseils sur l’épreuve. Ce que je réponds c’est que chaque PBP est différent et même pour moi, il n’est pas facile d’anticiper les choses donc donner des conseils n’est pas toujours évident.
✴️Quels sont pour toi le meilleur et le pire moment du PBP 2019 ?
Meilleur moment : L’arrivée à Paris avec l’objectif atteint avec un temps de 49h00.
Pire moment : A Dreux, lorsque Christine et Sophie m’ont empêchées de repartir aussitôt à cause de ma posture sur le vélo et de la douleur ressentie, m’imposant un repos forcé de 2 heures à seulement 40 kilomètres de l’arrivée.
Cyclexperts BREST